Dès qu’on inspecte l’envers du décor socialiste, on découvre une réalité sinistre.

Un commentateur, Jean-Claude Pacitto dépeint en traits saillants la face cachée de ce qu’il désigne par le cynisme socialiste.

«La seule finalité de toutes les politiques économiques socialistes, c’est bien de faire vivre ce système clientéliste et en aucun cas de viser à une quelconque justice sociale. Coupés du peuple depuis des décennies, les oligarques socialistes ont toujours préféré à une politique visant à accroître les salaires celle de l’assistanat. Plus profondément, c’est la République qui est atteinte dans ses fondements mêmes. Toute l’habileté du PS consiste à faire croire qu’il combat les privilèges alors qu’il ne fait que les conforter, mais suprême habileté de sa part, c’est lui qui définit ce qu’est un privilège».

Et comme le pouvoir local (communes, départements, régions) est la forge du pouvoir socialiste, il constitue l’objectif prioritaire. Partant d’un constat simple (cf le rapport de Terra nova sur l’immigration), au cœur des quartiers populaires, il y a les Français de la diversité. Le rapport de forces gauche-droite y est extrême, de l’ordre de 80-20 voire 90-10. Il se vérifie quelle que soit l’origine nationale. Il est le plus massif pour les Français d’origine africaine (tant subsaharienne que maghrébine) et se renforce nettement pour la seconde génération par rapport à la première (de l’ordre de 10 points). La seule exception est la première génération d’origine asiatique, qui reste polarisée à droite par anticommunisme. On devine quel est le point d’appui de la politique de conquête et de conservation du pouvoir par les appareils socialistes.

« Personne n’est dupe sur les objectifs véritables du droit de vote des étrangers: non pas faire accéder ces personnes à la citoyenneté mais permettre aux socialistes de conserver leurs positions de pouvoir acquises dans les collectivités locales. La maîtrise du pouvoir local est la clef de voûte du système socialiste», ajoute encore M Pacitto. Et il a raison.

C’est donc une erreur profonde pour les forces démocratiques que de se désintéresser de ces questions, et d’avancer en regardant de l’autre côté de la rue, là où les voitures ne brûlent pas. Il faut au contraire s’y intéresser, comprendre les mécanismes qui y sont à l’œuvre, rencontrer les aspirations de cet électorat populaire : du travail, et de la dignité. La gauche à terme ne fournit ni l’un ni l’autre. Convaincre donc ces électeurs qu’ils font fausse route en misant sur un parti totalement cynique.