Le temps passe, bientôt on ne se souviendra plus de Marc Rolinet, l’autoproclamé génie de l’architecture, qui disait modestement de lui même au cours d’une réunion publique qu’il appartenait aux quelques architectes qui comptaient dans le monde. Il aura été associé le temps de quelques printemps au projet Annemasse-Gare, devenu par la magie de la publicité, Annemasse-Parc. Il ne l’est plus. Cela a été confirmé le 20 décembre 2012 par le maire. Il est tombé en disgrâce auprès du promoteur. Trois autres architectes le remplacent, comptant chacun par conséquent pour un tiers de génie. Ce triumvirat nous a déjà produit une tour toute en béton, c’est du moins ce que M Vigny a montré dans son interpellation du maire, s’offusquant du changement brutal de charte esthétique. Notre excellent maire a aussitôt protesté, mais non ! C’est quoi cette idée ? Jamais de la vie ! L’élu d’opposition a alors brandi une copie de la tour toute bétonnée. Ah ! oui, c’est vrai, mais c’était une esquisse, ne vous inquiétez pas, a répondu le premier des édiles. On va faire exactement ce qui était prévu. On souhaite bien du plaisir au promoteur pour continuer d’utiliser les plans de l’Himalaya de l’architecture qu’est toujours M Rollinet. Il paraît que son humeur est devenue exécrable ces derniers temps, de là à imaginer qu’il ait planté une hypothèque provisoire sur le projet, idée qui pourrait venir à l’esprit s’il était vrai par ailleurs qu’il n’ait pas été payé, il n’y a qu’un pas. Il ne faut pas le franchir immédiatement. Il faut se donner le temps de l’investigation.