on démondialise  (tout seul dans notre coin), on interdit les licenciements, on encadre les loyers on impose même des baisses autoritaires, on baisse le prix de l’essence, on créé encore plus de places dans les crèches, on multiplie les professeurs à tous les niveaux, même si les effectifs des élèves baissent, on augmente le salaire des professeurs, des agents de police, des agents de l’administration, on augmente le SMIG, on baisse le prix du ticket de la SNCF.

J’ai le terrible sentiment d’avoir oublié quelque chose. Ça y est ! On fait payer les riches. Comment n’y avais-je plus pensé. Tous ces salauds de riches vont payer pour tout ça, et comme leur richesse est aussi insondable que le tonneau des danaïdes, on ne sera jamais en manque d’argent. D’abord on les enchaînera pour qu’il ne partent pas, si par extraordinaire ils avaient l’idée saugrenue de rester, non de partir. Et de toutes façons on fera payer après les salauds d’allemands, qui sont encore plus riches que nos riches. On tue les vieux pour les retraites (du secteur privé, banane, pas du public, non mais !).

Les primaires socialistes, c’était une idée géniale. Aucune démagogie, que du sérieux. Que du neuf.

On vit une époque formidable. Une nouvelle ère s’ouvre. Le jardin d’Éden à côté était de la gnognotte. On aura cogne mou comme président et une ayatollah de Lille comme premier ministre. En plus, à Annemasse, on aura toujours notre équipe de gauche.

Elle est pas belle la vie ?