Toutes les âneries auront été dites et écrites sur les retraites. Le
sujet n’épuisera pas de sitôt les tréfonds de la bêtise humaine. Il
faut faire confiance à l’inventivité des syndicats, de la gauche, de la
presse.

Mais sur la Société Générale, on frôle l’exploit.

Les abrutis sont partout. Entre midi et deux sur France Culture, le 10 octobre 2010, un journaliste a expliqué que la SG avait «le Code des impôts pour elle», mais que le sentiment du peuple était celui de l’injustice, parce que «le contribuable allait encore payer».

Rendez-vous
compte, Madame Bouzigue, c’est vous qui allez payer les 1,7 milliards
sur les presque 5 de la condamnation de Jérôme Kerviel, Oh ! Scandale !

Sauf
que, bande d’abrutis, si la SG ne paye pas 1,7 milliards aux impôts,
sur les 5 qu’elle est supposée avoir gagnés en sus du reste, c’est
justement parce que les 5 milliards ne constituent pas un bénéfice, mais
une perte, et que ce serait un monde bizarre que celui où une
entreprise payerait l’impôt sur des sommes qu’elle n’a pas encaissées,
mais perdues.

Calmons-nous, et retournons à l’étude des réactions sur les retraites.