Les Sages exigent une réforme de la garde à vue


C’est ici l’occasion de saluer ce progrès concret des libertés, mis en œuvre par le gouvernement et le Président de la République et qui consiste à permettre la saisine du Conseil Constitutionnel par la voie de questions prioritaires de constitutionnalité. Ce ne sont pas les socialistes et leurs alliés qui auront réalisé cette réforme fondamentale (1), et au moment où ils oublient toute pudeur, il faut le leur rappeler.

D’un seul coup aussi notre édifice judiciaire est profondément modifié. Nos institutions judiciaires sont désormais coiffées d’une cour suprême. C’est un immense progrès de la démocratie.

Mais plus délicat reste le sort des procédures pénales en cours qui pourraient connaître des séries d’explosions souterraines. Il est difficile de s’en réjouir parce qu’il y a ici des enjeux colossaux. Imaginez toutes les procédures entamées qui pourraient se trouver dynamitées. En toute hypothèse la réforme annoncée par le gouvernement, qui n’a pas le choix un ultimatum lui ayant été fixé à juillet 2011, va réorganiser le paysage de l’enquête.


(1) Réforme soutenue par le Nouveau Centre et l’UMP.