Cuba : Castro réapparaît, le maire d’Annemasse descend dans la rue, sept opposants libérés


Dans une interview d'une heure, Fidel Castro a abordé la crise
liée au programme nucléaire iranien.

Alors que l’ancien leader communiste a donné lundi soir sa première
interview à la télé depuis trois ans, un groupe de sept prisonniers
politiques a quitté l’île pour l’Espagne, dans le cadre de la libération
prévue de 52 opposants.

C’est grâce au maire d’Annemasse, et à son défilé dans les rues, flanqué d’une adjointe tonitruante au micro, haranguant la foule avec un keffieh sur la tronche, d’un conseiller municipal hésitant entre un jeu sur son ipad et un jeu sur sa gameboy, que ces 52 prisonniers politiques ont été libérés.

Je me trompe. Les opposants à Castro ne sont que quantité négligeable. Ils ne valent pas un clou, pas un mot quand on vient de l’extrême gauche. Rien. Aucune protestation, aucune manifestation. Il faut garder son énergie uniquement pour combattre Israël. Le fascisme tropical de Castro, soutenu par la gauche annemassienne, n’a tué «que» 10 000 victimes politiques, tandis que 77 000 Cubains se sont noyés en tentant de fuir. Une paille. Heureusement que 1,7 millions ont réussi à rejoindre la Floride et quelques autres destinations. Tous des salauds d’opposants fascistes.

Moralité : la gauche et l’extrême gauche annemassienne n’ont de compassion que sélectivement pour leur camp.