Qui a défilé tout seul dans les rues, suivi par quelques conseillers de la majorité municipale, égarés sous le soleil, mais dont le meneur passait de son ipad à sa gameboy.

Un rêve ? Non, un cauchemar. Le maire et sa majorité ont leurs pauvres, leurs victimes, leurs causes. Mais pas celle-là.

Le pire est évité en Iran.

Ce n’est donc pas grâce à eux qu’un supplice programmé n’aura pas lieu.  On ne s’y attendait pas :

‘«Avec notre correspondant à Téhéran, Siavosh Ghazi

Condamnée à mort par lapidation, Sakineh Mohammadi-Ashtiani aura la
vie sauve. Un haut responsable iranien a en effet annoncé que son procès
était désormais en cours de révision. Il n’a toutefois pas précisé si
Sakineh Mohammadi-Ashtiani sera rejugée par un autre tribunal ou si elle
sera libérée.

En
tout cas, cette décision constitue une marche arrière de la justice
face à la campagne internationale contre l’application de cette peine.

Cette Iranienne de 43 ans a été condamnée par lapidation en 2006,
pour adultère mais aussi pour avoir tué son mari. Elle avait nié à
l’époque ces accusations.

Le chef de la justice iranienne avait demandé au juge de privilégier
des peines de substitution à la lapidation. Ces derniers mois, le chef
de la justice a fait aussi libérer deux femmes, également condamnées à
mort par lapidation…»

Un seul mot : Ouf !

Et si on espérait quand même dans l’humanité ? Pas celle des barbus, mais de tous les autres.