Le temps passe et nous sommes aujourd’hui à quatre ans du renouvellement municipal.

Il est temps de réfléchir à la stratégie future des différentes composantes de chaque famille politique.

Il y aura d’un côté la droite, de l’autre la gauche. Savoir si les deux grandes familles se retrouveront unies ou se présenteront en l’état de patchwork bigarré devant les électeurs est aujourd’hui difficile à prévoir. Mais en l’absence de certitude sur l’avenir, on peut en avoir sur les bases de tout accord.

Il faut bien entendu qu’il soit négocié et repose sur une plateforme très claire qui suppose un accord complet sur différentes perspectives :

– l’urbanisme et l’environnement,

– la solidarité et le logement,

– l’économie,

– la circulation et les transports en commun,

– l’agglomération et son extension transfrontalière,

– la politique culturelle,

– les réseaux numériques,

Ce sont des thèmes transversaux qui nécessitent un accord sous forme de plateforme politique.

C’est donc une démarche commune à l’opposition ou aux oppositions, qui doit être mise en chantier, ce qui évitera l’écueil mortel des arrangements de dernière minute commandés par le calcul électoraliste. Ce ne peut qu’être une démarche transparente.

Je propose qu’on commence sans tarder la recherche de l’union politique sur les thématiques communes, plutôt que de se laisser enfermer dans la stratégie des ambitions personnelles, ce qui sera contre-productif au final.