J’ai demandé au maire d’Annemasse d’insérer dans le prochain JIM ma réponse à ma mise en cause dans le JIM de janvier où un rédacteur anonyme a eu l’imbécilité d’écrire :

« Chablais Parc, M. Benoist et Mademoiselle Michel soutiennent activement le recours déposé par une association et osent des propos racistes parlant de minaret pour la flèche urbanistique. Encore une fois, ils se retrouvent aux côtés des extrémistes de tout poil. On n’ose pas imaginer quelles sont leurs positions dans le débat sur l’identité nationale ».

Mis en cause par un article du JIM de janvier – février 2010, non signé, – marque du courage de son rédacteur -, j’entends apporter dans l’organe de propagande de cette équipe, quelques précisions utiles à la réflexion.

De quoi s’agit-il ? Il s’agit du procédé stalinien le plus recuit : l’injure et la diffamation plutôt que la discussion. La mise en cause de la personne plutôt que la réponse aux arguments, aux faits, à la réalité.

Le prétexte en a été trouvé dans le titre d’un article sur mon blog (http://jp-benoist.fr) dont le titre un brin provocateur était : « Résultat des votations en Suisse : les banques à Genève, les minarets à Annemasse ».

Je disais ni que j’étais contre, ni que j’étais pour, mais j’entendais simplement tirer de manière lapidaire le constat de la situation créée au lendemain du vote helvétique qui a tant défrayé nos chroniques françaises.

Plutôt que d’affronter les réalités de notre ville et de notre pays, et de tenter de comprendre et de discuter, j’étais voué aux gémonies socialistes, car mes propos auraient été racistes. Évoquer les minarets serait raciste.

Intelligence du tabou : on ne doit jamais écrire que le roi est nu, que les banques resteront à Genève tandis que les minarets s’installeront à Annemasse (et pourquoi pas au fait ?), évoquer la question des minarets, serait tabou.

Eh bien non. Je refuse ce terrorisme de nos bien-pensants, relayé par leur organe de propagande, le JIM. Les banques sont effectivement à Genève et y resteront, tandis que les minarets s’installeront, peut-être, à Annemasse. On a la croissance qu’on peut.