Même sur le thème du Perrier. Même quand c’est le maire d’Annemasse qui vient s’exprimer sur son vivier électoral. Le 7 juillet 2009, une réunion s’est tenue. Les discours se heurtèrent à une vigoureuse résistance. Toutes les ressources de la rhétorique municipale ne suffirent pas à transformer des motos bruyantes à deux heures du matin en doux gazouillis de moineaux. Habitants ingrats, puisqu’on vous dit dans le JIM que tout va bien au Perrier, que les médiateurs médiatisent, les policiers municipaux municipalisent. Et vous-vous plaignez, est-ce pour faire de la peine au premier magistrat, à ses adjoints si nombreux qu’on n’arrive plus à les énumérer jusqu’au bout ? La police nationale qui n’ose plus s’aventurer sans casques lourds, armes en tout genre, déploiements des grandes occasions. Ingrats, le JIM ne vous en parle même pas, et vous osez rouspéter ! Sans compter les barbus, les bur-machins, et le reste.

Heureusement, il nous reste les comptes rendus du Dauphiné Libéré pour ne pas désespérer.