C’est un projet qui avance.

Nous l’avons soutenu, nous le soutiendrons, et nous en serons tous fiers.

Lors du dernier conseil municipal, le 22 mai 2008, le directeur de la clinique, un représentant des médecins, le Dr Py, l’architecte de l’opération, avec ses ingénieurs, sont venus présenter leur projet.

Remarquable. Les hommes, le projet, l’équipe sont remarquables. La volonté du groupe qui dirige la clinique est claire. Il s’agit d’inscrire ce projet dans une approche en réseau avec tous les autres établissements hospitaliers de la région. Cette région inclut Genève.

Après de longues décennies de schizophrénie régionale, avec deux systèmes de santé très proches en termes géographiques (le genevois et le français) mais pour le reste étrangers l’un à l’autre, un souffle de renouveau le fait vaciller. L’avenir sera à la coopération renforcée, au réseau. C’est dans cette logique que l’hôpital privé s’inscrit. Nous pouvons faire confiance à ses praticiens, à ses dirigeants, et de toute façon nous n’avons pas le choix, ou plus le choix. L’hôpital public déménage, et se reconstruira à Findrol. On l’a perdu, c’est dommage, mais c’est irréversible.

Le plus étonnant est que nos amis les réalisateurs de cet hôpital privé exposent qu’ils ont enregistré ces dernières années un augmentation vertigineuse de la fréquentation de la clinique, si bien que la question se pose de savoir si les 275 lits suffiront demain. J’ai posé cette question. La réponse est que les capacités d’accueil devraient pouvoir être augmentées dans le futur.

Anne Michel a posé la question des accès, en remarquant qu’à 17 heures on ne pouvait plus accéder rapidement à Annemasse, la sortie de l’autoroute étant bloquée. Il lui a été répondu que les accès à ce secteur seront facilités. Nous verrons, mais on peut se faire du souci pour la circulation venant de Genève ou St Julien.

Bon vent pour ce projet indispensable ! Parce qu’il est indispensable. Il faut en effet savoir qu’une crise de la santé se profile à Annemasse pour les années à venir. De nombreux médecins libéraux vont prendre leur retraite. Or, la gestion calamiteuse de la démographie médicale en France depuis des décennies va probablement engendrer une pénurie. Dans un tel contexte, un pôle solide de santé est encore plus indispensable.