Brèves du Conseil

La séance du 17 avril 2008 aura été la première séance ordinaire du Conseil. Le rythme de croisière va bientôt être atteint. Ce Conseil suivait l’élection la veille de l’ancien Maire, M BOREL, à la présidence de l’Agglomération.

Au menu du Conseil il y avait beaucoup de questions de routine, et quelques surprises. On a d’ailleurs commencé par une surprise. Les lycéens (lesquels ?) manifestent ces temps. Aussitôt notre nouveau maire propose au Conseil de voter une motion de soutien. On voudrait supprimer des postes d’enseignants. Louis Mermet monte au créneau pour expliquer que la démographie est là, qu’on enregistre une baisse des effectifs des classes d’âge qui fréquentent les lycées, et que par voie de conséquence il était tout à fait naturel que les effectifs des professeurs baissent également. Il soulignait le caractère politique du vote, et indiquait aussi qu’on manquait de données sur la situation Annemassienne.

J’ai ajouté que la question n’était pas inscrite à l’ordre du jour, de sorte qu’on ne pouvait voter la motion et j’ai insisté sur l’absence de tout élément d’information sur la situation dans notre ville, de sorte qu’on ne pouvait voter alors que par ailleurs il s’agissait en prime d’un vote politique.

Plusieurs personnalités du Conseil sont alors venues expliquer que même si les effectifs d’élèves baissaient, la situation n’était pas satisfaisante parce que cela obligerait les professeurs à faire des heures supplémentaires. On a envie de dire : et alors ?

Pour finir, la question a été retirée, et la majorité va simplement faire une déclaration exprimant sa position sur la diminution des effectifs de professeurs.

C’est alors que nous sommes passés à un curieux épisode de notre feuilleton Annemassien. Il s’est agi d’élire 5 représentants de la majorité au CCAS (Centre communal d’action sociale). Et un représentant de la minorité. Et le scrutin devait être un scrutin de liste. Nous avions compris dans notre groupe que la candidature d’Anne Michel serait conjointement proposée. Et surprise, Sophie Fradet s’est présentée aussi. Il fallait donc passer au vote, et nous n’avions aucune chance de voir Anne élue puisque dans un scrutin de liste la majorité obtenait ses 5 sièges, et la liste Vigny raflait le siège restant. Mais nouvelle surprise, ou même coup de théâtre, si les candidats de la majorité étaient élus, eux sans surprise, en revanche Anne Michel était élue….Ce qui implique quelques votes dissidents. La vie démocratique est formidable, non ?

Une autre question discutée a été celle des subventions aux syndicats.
Dans un premier temps, j’ai demandé que l’on fasse deux votes : un pour les subventions qui ne posaient pas de problèmes particuliers, (anciens combattants, etc..) et un autre pour les subventions aux syndicats. On a donc voté en deux temps. J’ai demandé si on avait connaissance des comptes, comme pour toutes les associations. M BECQUET m’a affirmé que oui. J’ai exposé que ce n’était pas le rôle d’une commune de subventionner des syndicats. M le Maire m’a répondu que le code des communes le permet. Au fond, que ce soit prévu par la loi ne change en rien le problème. Ce qui est critiquable dans la situation actuelle est que ces  syndicats puissent recevoir un financement public, alors qu’ils ne sont pas des partis politiques, que pour les partis il y a d’ailleurs des règles strictes, et qu’ils devraient tirer leurs ressources de leurs adhérents.  Anne Michel, Louis Mermet et moi nous sommes abstenus. François Vigny votait Oui, ainsi que une de ses colistiers.